Bonjour,
Vous trouverez ci après chacune des participations au concours RP.
Le vote fonctionne de la façon suivante : vous choisissez vos 3 textes préférés (et exactement 3, ni plus, ni moins) que vous notez dans l'ordre de préférence. Le premier se voit attribuer 3 points, le second 2 points et le troisième 1 point.
A la fin des votes qui terminent
le 22 juin à minuit, le total est fait pour chacune des participations, et les vainqueurs sont affichés. Un seul vote par personne.
Merci de reprendre exactement les noms donnés aux textes, pour s'y retrouver. Et d'éviter les floods inutiles
Si je me suis trompé dans la race présentée, merci de me le signaler au plus vite.
Auteur | | Moa |
Race | | non définie |
Nom pour le vote | | Moa |
Ce soir-là, je travaillait. Oui, ça m'arrive.
Je travaillait sur mon plan pour éliminer mon 18 ème dragon. Un 18 ème dragon ne signifie rien pour la plupart des chasseurs, mais pour moa, ça voulait dire que je commençait à connaitre les ficelles du métier. j'atteignais la majorité. Enfin.
J'étais assis près d'une table de l'auberge de la Tête de Sanglier, griffonnant sur mon bloc-note mon plan de bataille, et pensant à la fête qui va suivre. Je sirotait en même temps mon mélange spécial, le fameux "Rivière au bord de l'eau à l'encre de sèche trempé". Cedric avait finit par se souvenir de mon mélange. Il avait eu du mal, forcément, vu que je suis le seul à le boire.
Violette était en beauté ce soir-là. Les effluvent de son parfum délicat remontait à mes narines à chaque fois qu'elle remuait ses cheveux. Le troll buvait sa pinte de bierre, le nain pestant à propos des elfes, et la felyne postée à ma droite se faisait sa toilette. En bref, tout était comme d'habitude.
L'ambiance battait son plein, jusqu'à ce qu'un silence pesant et assourdissant se fit entendre dans l'auberge. Cela ne pouvait signifier qu'une chose. l'arrivée d'un nouveau fermier. Il est étrange de remarquer que les habitués n'aiment pas les nouveaux qui n'ont pas fait leurs preuves. Personnellement, je m'en fout. Je m'en foutait d'autant plus que j'étais perdu dans les méandres de mes pensées.
C'est en voyant le visage de Violette, déformé par ce qui me semblait être de la jalousie, que je sus que j'assistais à un évènement peu commun. Je me suis alors retourné. Et ce que je vis me laissa sans voix. Des étrangers. Mais pas seulement étranger des villes du pays, mais également d'une race qui m'était jusque là inconnue. De plus, l'inconnue qui était entrée était loin de déplaire aux hommes de l'auberge. C'est en tout cas ce que j'en ai déduit du filet de bave dégoulinant de la bouche du troll. Remarque, déduire des choses comme ça sont très aisés.
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_________________________visage de Violette jalouse
Elle était quand même bizarre cette personne [description]
Elle vit ma mixture et voulue en gouter. C'est à ce moment là que la conversation entre elle et moa allait commencer
Auteur | | mimring |
Race | | Les Ombres |
Nom pour le vote | | mimring 1 |
La lune Vordus luminait de toute sa roudeur. Pourtant la brise glaciale perpetuelle de Polaréia Boréalis ne prêtait pas à la joie. Dans ce lieu de glace où la vie ne trouvait sa place, la fraîcheur nocturne aspirait à la Mort. Des cadavres d'ours polaires étaient empilés sur un tapis d'os et de neige souillée par le sang. L'odeur qui se dégageait de l'endroit était immonde et suffoquante. D'un pas lourd, le chef du régiment grogna.Trawolk : Ecoutez mes frères ! L'heure est venue pour notre clan de tuer et faire couler le sang à flot ! Mouhahahaha !Les Orks hurlèrent en coeur : Sang ! Sang ! Sang ! Sang ! Ouuuaarrr !!!Trawolk poursuivit : Au-delà de cette colline se trouve le village de celui qui a tué Ragnor ! Vangeance ! Vangeance !Le public cria brutalement : Vangeance ! Vangeance !! Ouuuaarrr !!!Trawolk : Demain, à l'aube nous raserons le village !! Mouhahahaha !La masse de guerriers rugit : Ouuuaarrr !!!
L'orateur descendit du tas de cadavre animal, et se dirigea vers sa hutte, trainant avec lui la patte d'un ours blanc déchiquetée qui s'était accrochée à sa botte métallique à pointes.
Il s'assit sur son siège en bois et se débarassa du membre bestial avant de s'attraper un morceau de viande crue posé par terre, et dont la moisissure avait commencé à pousser sur une extrêmité. Il dévora la chair de ses dents pointues avec voracité.
Après avoir finit son repas rustre, il se mit à son activité quotidienne. Il se concentra et retint sa respiration. Son teint grisâtre vira au magenta. Il inspira puissament après quelques minutes et reprit son souffle. Il retenta encore un peu plus tard, toujours sans succès.Trawolk : Mais comment ces saletés d'humains arrivent à penser !!! Rhoo et pis c'est parce que ses asticots sont trop répugnants qu'ils arrivent à le faire, je suis trop doué pour réussir voilà tout. Hronak ! Apporte moi une autre cuisse de ces déliceux ours empilés dehors !Pendant ce temps là, de l'autre côté de la colline enneigée...E'liwü : L'yfaä, je dois t'avouer quelque chose...L'yfaä : Eh bien je t'écoute E'li. Qu'y a-t-il ?Elle lui sourit doucement, faisant resplendir ses lèvres fines et pupleuses.E'liwü : Ahem... eh bien, je vais te le dire sous forme de poème.Il se râcla nerveusement la gorge et chantonna...E'liwü : Du frais matin la brillante lumière,
L'ardent midi, l'adieu touchant du jour,
La nuit qui vient plus douce à ma paupière
Pâle et sans bruit rêver avec l'amour,
Le temps jaloux qui trompe et qui dévore,
L'oiseau captif qui languit près de moi,
Tout ce qui passe, et qu'à peine je vois,
Me trouve seul... seul ! Mais vivant encore
De toi !
Des arts aimés quand l'essaim m'environne,
L'ennui secret les corrompt et m'atteint.
En vain pour moi la fête se couronne :
La fête pleure et le rire s'éteint.
L'unique asile où tu me sois restée,
Le sanctuaire où partout je te vois,
Ah ! C'est mon âme en secret visitée
Par toi !
La gloire un jour a distrait mon jeune âge ;
En te cherchant j'ai perdu son chemin.
Comme à l'aimant je vais à ton image ;
L'ombre est si belle où m'attire ta main !
Ainsi qu'aux flots les barques se balancent,
Mes ans légers ont glissé loin de moi ;
Mais à présent dans tout ce que je voi,
Mes yeux, mon coeur, mes voeux, mes pas s'élancent
Vers toi !
Je dis ton nom dans ma gaîté rendue,
Je dis ton nom quand je rapprends les pleurs ;
Dans le désert la colombe perdue
Ne sait qu'un chant pour bercer ses douleurs.
Égide chère à ma vie embrasée,
Le monde en vain jette ses maux sur moi ;
Mon âme un jour sera calme ou brisée
Par toi !Il attendit la réaction de la destinataire, effrayé par les éventuelles réponses.
L'yfaä restait bouchée bée devant cette déclaration d'amour du moins inattendue. Elle cligna des yeux après un petit temps de réflexion. Elle prit un ton simple et déterminé avant de lui dire...L'yfaä : E'liwü, je ne veux pas te faire de peine, mais R'ayö est déjà mon petit ami et...E'liwü baissa la tête, soupirant, prit d'un terrible sensation de solitude et de tristesse intense.L'yfaä : Je... Je suis vraiment désolé. Mais tu resteras toujours mon beau guerrier protecteur. Tu sais, tu es plutôt comme un grand frère pour moi !Elle lui releva le visage en passant ses doigts fins sous menton le menton du jeune Ombre et lui sourit. Il esquissa un léger sourire malgrès sa peine. La demoiselle, toute heureuse de le voir sourire, l'embrassa sur la joue et lui lança...L'yfaä : On se rejoint à la cérémonie des Grands Prêtres ^^ A ce tout à l'heure E'li !Puis elle disparut en plongeant dans l'ombre d'un grand sapin scintillant de givre par le biais de l'éclat lunaire.
Sous les cieux parsemés d'astres, la cité Polaréia Boréalis, unique ville habitée par les Ombres, se préparait pour la cérémonie annoncée quelques jours plus tôt par les Grands Prêtres pour célébrer l'alignement des Sept Lunes (Vordus étant la plus connue, suivie de près par Maliv, Crya, Dënowy, Crétos, Graüss, et enfin J'uüd). Tous le peuple Ombre attendait ce jour impatiemment car cette nuit-là, un nouveau Prince des Ombres allait être désigné, et choisirait sa princesse pour l'aider à gouverner le royaume des Ombres.
Après un cri de loup retentissant, les villageois s'attroupèrent sur la place centrale où une estrade de glace avait été taillée. L'un des Grands Prêtres s'avança et réclama silence.Z'aishä : Peuple Ombre, ce soir, vous le savez tous, un nouveau Prince sera nommé. Nous allons commencer le rituel après mon petit discours. Je tiens à vous rappeler que notre peuple vit en paix depuis des millénaires, oublié par le reste du monde. Notre survie est due à notre silence. Si jamais notre cité venait à être découverte, cela signerait notre mort à tous. Voilà pourquoi un Prince doit être nommé et doit diriger avec le plus grand sérieux notre peuple. Au sujet des ragots dont j'ai eu vent stipulants que nous allions évoluer en personnes à cinq doigts et aux yeux et cheveux possèdant une coloration, ce sont des plaisanteries. Nous sommes et resteront des êtres à quatre doigts, bipèdes aux yeux et cheveux blanc et à la peau claire. Je vous remercie de votre attention. Que le rituel commence !Le prêtre se retira et des jeunes femmes en tenue légère prirent place, dansant avec légèreté et souplesse, dont chaque pas était plus grâcieux que le précédent. La foule restait silencieuse devant ce spectacle pur et dont la magnificiance aurait ému n'importe quel ork au coeur de pierre.
Une fois la première partie du rituel effectuée, le deuxième Grand Prêtre s'avança sur la scène.M'eruüf : Les prétendants du trône vont à présent être choisis par J'uüd, notre puissante déesse !Cinq Ombres montèrent sur l'estrade et s'agenouillèrent devant le conseil des trois prêtres, dos au public. Le troisième prêtre prit la parole.T'erö : G'uriän, S'etö, V'alfïr, R'ayö et E'liwü, levez vous !Les prétendants se redressèrent et attendirent les indications du prêtre. Dans la foule, L'yfaä poussa un petit cri, bouleversée par la surprise de découvrir les deux êtres en qui elle tenaitt le plus sur la scène.
Le prêtre tendit un cristal poli immense au dessus de son crâne dégarni.T'erö : Ô Grande Déesse J'uüd, par ton jugement indiscutable, ta justice si puissante, désigne les deux guerriers les plus dignes de gouverner !Un moment de silence résonna sur la place, laissant la tension et le suspense envahir le coeur de chacun des citadins. L'yfaä ne pu contenir ses larmes et l'eau douce coula du coin de ses yeux blancs, glissant le long de ses joues fraîches.
Soudain, un rayon lunaire traversa le ciel et fit briller de milles feux l'incroyable gemme du prêtre. Puis le cristal envoya deux rayons. Un en direction du coeur de R'ayö et l'autre... dans celui d'E'liwü. Les deux guerriers se lancèrent un regard intrigué, plein d'émerveillement. Mais ils recentrèrent vite leur regard sur le prêtre, sachant ce qui allait se passer ensuite. T'erö les regarda pendant ques les autres concurrents s'en allaient et il cria :T'erö : La grande déesse a choisi les Elus ! Nous allons maintenant procéder à la dernière partie du rituel. Le Duel !!L'yfaä était en sanglots. Les mêmes mots tournaient en boucle dans sa tête : Pourquoi eux !? Le destin est cruel ! Je ne veux pas en perdre un ! Pas encore !Les deux adersaires s'avancèrent sur la scène et dégainèrent leur épée de glace. Ils se lancèrent d'étincelants regards.
R'ayö : Alors comme ça, tu voulais me voler le coeur de ma bien aimée ? Ah ah ah ! Tu dois être déçu non ?E'liwü : Silence, R'ayö ! Ton arrogance ne me permet aucune pitié envers toi !R'ayö : C'est toi qui viendra m'implorer de t'épargner à la fin de ce combat !Le prêtre lança le duel. La foule encourageait les deux Ombres par des hurlements énergétiques.
R'ayö décolla d'un bond agile à quelques mètres du sol, pénétrant dans l'éclat lunaire.
E'liwü plongea dans l'ombre d'un des prêtres.
R'ayö attérit légèrement sur l'ombre et enfonça son épée dedans, fendant légèrement l'estrade.
E'liwü sortit de l'ombre du prêtre d'à côté en s'élançant les pieds en avant sur R'ayö.
Ce dernier roula sur le sol avant de se redresser, possèdé par une rage folle.R'ayö : Tu vas le regretter ! Bougre !Il plongea dans l'ombre d'un imposant bâtiment.
E'liwü le suivit.
Celui-ci ressortit de l'ombre quelques temps plus tard, parsemé d'entailles peu profondes dont un sang noir coulait.
Son adversaire jaillit des ténèbres en brandissant son épée au dessus de sa tête.
E'liwü esquiva de justesse en roulant sur le sol et profita de cet élan pour bondir sur un mur avant d'attérir sur un toit.
R'ayö fit également une acrobatie pour arriver à la même hauteur que son ennemi.
Lyfaä souffrait terriblement de les voir se battre avec une telle ardeur et elle implorait la lune de les épargner tout les deux en sanglotant. La foule regardait le combat acharné, passionnée des moindres gestes de chacun des duelistes.
Les lames s'entrechoquèrent et les deux concurrents se portèrent des volées de coups plus puissantes les unes des autres. Aucun des deux concurrents ne se décidait à abandonner ni même à faiblir.
Un Ombre arriva tout à coup en courant et en criant :S'aryüs : Grands Prêtres ! Grands Prêtres !Il se freya un chemin dans la foule et escalada l'estrade, interrompant la cérémonie.S'aryüs : Grands prêtres ! Des orks ! Des centaines d'orks ! C'est horrible ! Ils ... Vite !... Il ne faut pas... Ils sont plein ! Ils...M'eruüf : Calme toi et dit nous ce qui se passe.S'aryüs : Un régiment d'orks se dirigent vers notre cité ! Ils vont nous attaquer demain... à l'aube !! C'est horrible ! Il faut partir vite !!La foule commence à paniquer. M'eruüf réclama silence.M'eruüf : Ecoutez ! Ecoutez tous ! Chaque ombre qui sait manier une arme viendra me rejoindre aux porte de la ville. Les femmes et les enfants se réfugieront dans les cavernes au Sud de la ville. Surtout, gardez votre calme !Les Ombres comprirent le message et obéirent. Les deux Elus descendirent du toit et se dirifèrent tous deux vers L'yfaä en se fusillant du regard. L'yfaä était perdue dans ses pleurs et sa peur. Les deux Ombres lui prirent chacun une main.E'liwü : L'yfaä, on est désolé. Il faut que tu partes dans les grottes du Sud...L'yfaä : Non je ne partirais pas ! Je ne prendrais pas le risque de vous perdre une deuxième fois !R'ayö : Mon amour, je t'en prie, pour une fois, ne t'exposes pas au danger !L'yfaä mit une gifle à R'ayö.L'yfaä : Ne me répètes jamais ces mots ! Je me battrais pour mon peuple, et pour vous, aussi inconscients que vous soyez...Elle essuia ses larmes et rajouta :L'yfaä : De toute façon sans moi vous ne valez pas une boule de neige...Cette dernière remarque donna naissance à un sourire sur le visage de chacun des trois Ombres. Ils se dirigèrent tous trois main dans la main, chacun des jeunes hommes d'un côté de la demoiselle, en direction de la Grande Porte de Givre.La nuit se termina avec beaucoup d'agitation des deux côtés de la colline.Le lendemain, l'aube pointa sur la colline enneigée de Polaréia Boréalis.
Les Ombres se tenaient en rang en encerlcant à moitié la colline, chacun armé d'une épée de glace. Leur apparence naturelle les fondait un peu dans le décor et pouvait influer sur le combat. Chacun des Ombres était épris d'un sentiment de peur que leur courage combattait rageusement. Parmis ses guerriers, L'yfaä, E'liwü et R'ayö patientaient l'un à côté de l'autre, chacun dans ses pensées.
De l'autre côté, les Orks s'attroupaient en masse sur le bord de la colline, accompagnés de leur perpétuel vacarme avant la bataille, sûrement provoqué par l'excitation et la soif de sang. Chacun des orks était vêtu d'une cuirasse en cuir et d'un heaume de fer orné de cornes pointues.
Les Ombres quant à eux étaient habillés de la tête au pied en blanc. Ils ne portaient pas de casque et avaient pour unique armure une tenue légère en soie blanche.
Après un instant de silence du côté des Ombres et un moment de bruit intense du côté des Orks, l'assaut fut donné.
Les deux armés grimpaient la colline en courant, sans connaitre la position de leurs ennemis. Arrivés au sommet, les deux clans se surprirent mutuellement et se foncèrent l'un dans l'autre dans une giclée sanglante.
Les hurlements et les derniers souffles se succèdaient, laissant la mort et le sang repeindre la colline enneigée qui virait au noir. Les Ombres qui dominaient au début de la bataille, se faisaient décimer et perdaient la face, en nombre nettement inférieur que les Orks. E'liwü combattait avec ferveur et veillait à ce qu'aucun Ork ne s'approche de trop près à L'yfaä. R'ayö était encerclé par une dizaine d'Orks et se défendait du mieux qu'il pouvait. Pourtant il commençait à faiblir malgrès l'aide appuyée de sa compagne.
Le chef des Orks acheva le derniers des trois Grands Prêtres qu'il avait combattu en même temps et poussa un cri de victoire retentissant.
Les Orks répondirent en coeur : Ouuuaarrr !!!Soudain une flèche destinée à tuer un Ombre chevauchant un Ork rata sa cible et attérit dans le dos d'E'liwü. L'Ombre poussa un hurlement de douleur et lança un dernier regard à l'élue de son coeur avant de s'effondrer sur le champ de bataille, les yeux en larmes et crachant du sang. L'yfaä ne s'en aperçut pas, concentrée sur son bien aimé. Hélas, E'liwü ne protègeant plus L'yfaä, celle-ci fut mortellement touchée au ventre et s'écroula à son tour, rejoignant les centaines de morts de la bataille. R'ayö poussa un cri de rage et décima les derniers Orks qui l'assaillaient avant de se précipiter sur le cadavre de l'amour de sa vie.R'ayö : Noooon !!! L'yfaaaaäää !!Il répèta ces mots en hurlant et en laissant ses yeux s'humidifier et se déverser sur ses joues tachées de sang d'ork.
Il reprit son épée et s'élança à la poursuite du Chef des Orks. Il se retrouva face à lui après avoir tué une dizaine d'Orks lui entravant le chemin. Il s'élança dans un rugissement de rage intense. Trawolk parada sans problème et envoya un violent coup de hâche dans le bras de l'Ombre. Celui-ci sentit son sang chaud et noir couler le long de son coude. Il n'y prêta pas attention et plongea dans l'ombre du chef des Orks. Ce dernier éclata d'un rire malsain et élança son arme dans son ombre. R'ayö jaillit au dernier moment et bondit au-dessus de l'ork ébahi. Il attérit sur les épaules de Trawolk qui tentait de retirer sa hâche plantée profondément dans le sol. L'ombre lui enfonça son épée entre les deux homoplates. L'ork hurla et s'effondra. L'Ombre sauta sur le sol et attérit agilement avant de repartir dans la masse d'Orks. Il fut abattu par la suite par un coup de massue à pointe dans le dos.
C'est ainsi que l'armée des Ombres fut décimée, leur cité brûlée et leur peuple oublié. Les quelques réfugiés et survivants tentèrent de rebattir leur cité dans ses anciennes ruines. Mais l'éclat de leur peuple avait été enterré avec leurs proches. Depuis, le peuple des êtres aux yeux et à la chevelure blancs, possèdant seulement quatre doigts à chaque main, vivant dans l'oubli, se réconstruit doucement, sous l'oeil amusé de J'uüd. Chaque Ombre savait que le jour de leur vengeance arriverait et ils se préparaient tous au combat, s'entraînant avec détermination dans le silence de Polaréia Boréalis.
Auteur | | kurash |
Race | | Alvns |
Nom pour le vote | | kurash |
Dans sa chaumière de Polareia Borealis, Kurash sirotait tranquillement son brau de bière avec Enkidu, Enirak et Graukhraan... Dans la chaleur de la cheminée, la conversation vira sur les légendes de Glorfindal...
- Ben, dit Enkidu la bouche pâteuse, il paraît qu'au Sud de la forêt des silences, vit un vieux peuple qui a des racines communes avec le peuple Elfe...
- Qu'est ce que tu racontes ?, dit Graukhraan, si ce peuple existait réellement ça se saurait… et on en aurait entendu parler…
- Ben oui, je suis déjà allé là-bas à plusieurs reprises, j’ai jamais rien vu…, confirma Enirak.
- Ben on sait pas, p’t’être qu’il s’est caché ce peuple, dit Kurash en rigolant tout en resservant tout le monde.
- Toujours à faire ton malin, Kurash, dit Graukhraan un peu irrité, ben puisque c’est ça… ramène nous un membre de ce peuple….
- Ah, tu me mets au défi, Graukhraan !!!, s’emporta Kurash, et bé, j’vais t’les trouver ces vieux cousins perdus des Elfes !!!
- Oh, les gars, temporisa Enirak, vous énervez pas pour si peu.
- non, non, Enirak, continua Graukhraan, si Kurash nous dit que ce peuple existe qu’il le prouve… j’attends de voir…
- D’accord !, demain, je pars à la recherche de ce peuple !, dit Kurash en souriant, je rigole d’avance de la tête que tu feras quand je reviendrai avec un de ces types… ahahahaha !!!
- Oui, oui, c’est ça…. Dit Graukhraan.
- Bon, c’est pas le tout mais faut fêter ça maintenant…, dit Kurash sous l’œil désabusé d’Enirak qui se dit que ces deux là étaient vraiment des bariques à vin sans cervelle…
Le lendemain, Kurash se réveilla dans le panier de Mozor, son tatou mutant bleu. Il se demanda où ce dernier pouvait bien être. Il se leva et alla directement vers la salle de bain. Il prit le seau en fer tout en se grattant derrière la tête et se dirigea vers la cheminée. Il mit à chauffer de l’eau et regarda le salon. Graukhraan dormait avec Mozor dans ses bras dans le canapé en cuir de crocodile… Kurash se dit qu’il y avait des images qui devraient être mise en tableau, tellement c’était… comique…
Après avoir rempli son bain d’eau chaude, il se lava puis se laissa aller à la douce tiédeur de l’eau… Tout à coup il entendit un cri : « Ah !, stupide animal, barres-toi ! » Grauhkraan venait de se lever. Kurash sourit en s’enfonçant dans son bain. Il vit bientôt Graukhraan débouler dans la salle de bain.
- Hé, Kurash !, ton tatou il peut pas dormir à sa place !, dit il énervé.
- Ben, en fait, j’crois qu’il l’aime pas son panier…, répondit Kurash. Une voix se fit entendre dans le salon. C’était Enirak qui venait de se lever.
- Quel est l’ours mal éduqué qui crie dès le matin ?, dit-elle, Vous êtes où les gars ?
Bientôt Enirak arriva dans la salle de bain :
- Ah, Graukhraan te frotte le dos Kurash ?, demanda-t-elle.
- Ben non, Dit Graukhraan, c’est pas ça mais…
- Non, c’est pas du tout ça, poursuivit Kurash.
- Oh, d’accord…, dit-elle en faisant un grand sourire et elle repartit vers la cuisine pour prendre le petit déjeuner, Bonjour Mozor, tu vas bien mon petit tatou…
Graukhraan suivit Enirak pour aller manger. Kurash finit rapidement son bain et s’habilla. Quand il arriva dans la cuisine, Enirak avait préparé un copieux repas.
- Wah !, tu es toujours aussi forte et efficace en cuisine…, dit Kurash.
- En fait, c’est pour fêter ton départ…, dit Graukhraan.
- Comment ça ?, demanda Kurash puis se souvenant, Aaaaaaaaaaah, oui, c’est vrai, bon, autant que j’en profite.
- Oui, bon appétit, dit Enirak.
C’est ainsi que Kurash se retrouva, quelques jours plus tard, à quitter Glorfindal pour chevaucher vers la forêt des Silences…
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La forêt portait bien son nom, les feuillages épais ne laissaient passer qu’un timide souffle de vent. Il semblait que la nature sommeillait depuis des siècles. Kurash se demanda s’il n’avait pas fait un pari stupide qui l’obligerait à chercher éternellement des êtres de légende. Il était passé par la Grande Bibliothèque de Glorfindal mais n’avait trouvé que de rares allusions à l’Ancien Peuple. Aucune description, aucune localisation précise, juste quelques mots à propos de la Forêt des Silences. Kurash désespérait de trouver ce peuple, cela faisait déjà deux semaines qu’il parcourait les bois. Il commençait à connaître la plupart des recoins.
Comme la première lune s’était levé, Kurash décida de monter dans un des chênes millénaires pour aller accrocher son hamac. Il s’endormit comme une masse… pour se réveiller de suite. Il avait cru entendre un bruit strident…
- Oui, c’est bien un cri », dit-il, il se laissa tomber à terre. Il sortit son sabre Fou de son fourreau et ajusta son bouclier sur son dos. Il courut vers les cris. Il tomba enfin sur une clairière illuminée par les deux lunes : quatre ombres semblaient s’en prendre à une cinquième.
- Peut-être trouverez vous malséant de ma part de vous interrompre dans votre besogne, mais ne trouvez pas malavisé d’exécuter une si basse tâche ? », dit Kurash avec son accent le plus hautain. Les quatre ombres se tournèrent d’un bloc vers lui. Des grognements se firent entendre.
- Qui es tu, étranger ? », dit une voix caverneuse. Kurash reconnut aussitôt les quatre ombres : des orcs.
- Je ne suis qu’un pauvre étrangers qui n’aime pas que la bienséance soit bafouée » , répondit Kurash.
- Eh, bien, on va t’en donner de la bienséance », répondit l’orc énervé par la présence de Kurash, « Gnuh’ral, tu t’occupes de notre princesse pendant qu’on va expliquer à Môssieu les bonnes manières ».
Les trois orcs fondirent sur Kurash. Ce dernier se mit en position. Il se dit que les orcs étaient toujours aussi stupides. Ils attaquaient toujours en chargeant. Kurash se mit sur le côté au dernier moment pour éviter la charge et donna un coup de sabre en frôlant l’orc le plus près. Celui-ci grogna et émit des borborygmes. Les orcs se retournèrent vers Kurash et vit mieux à la lueur des lunes leurs armes : un sabre lourd et une masse d’arme. Tout à coup, Kurash s’aperçut qu’il ne voyait plus que deux orcs. Tout en évitant les coups et essayant de riposter, il essaya de voir ou était le troisième, celui qui semblait être le chef.
Soudain Kurash sentit la morsure d’une épée sur son flanc droit. Le chef !, mais alors qu’il se tournait pour le voir, il ne vit que les herbes de la clairière, pas d’orc.
- Ah ah ah ah !, tu croyais avoir affaire à de simples mécréants… toujours aussi stupide ces elfes, dit la voix du chef. Kurash entendait bien la voix mais ne voyait personne. Il s’agissait là forcément de magie. Un orc avec des pouvoirs magiques, voilà qui était dangereux. Kurash fut rappelé à la prudence par un coup de masse d’arme qui frôla sa tête et l’étourdit un peu. Il se mit à courir vers le quatrième orc. Les trois orcs lui emboîtèrent le pas. Il arriva sur le quatrième orc qui brandit sa hache. Kurash sentait son flanc l’élancer, il fallait en finir rapidement sans quoi, il n’irait pas au bout du combat.
Le dernier orc en voyant Kurash sur lui donna un coup de hache. Mais cette dernière ne mordit aucune chair. Il sentit à la place une chaleur au niveau du ventre et se rendit compte que ces intestins tombaient sur le sol.
Kurash réussit à passer derrière l’orc et d’un mouvement circulaire de son sabre, décapita l’orc. Il eut juste le temps de remarquer la « princesse » comme l’avait appelé le chef orc. Il eut l’impression de voir une fée. Non, elle était plus grande, 1m40, elle avait la peau diaphane, des oreilles pointues, de longs cheveux et ne portait pour tout vêtement qu’une jupe semblant avoir été fait de feuilles (pour ce qu’il en restait). Elle était inconsciente et portait des marques de coups sur tous le corps. Kurash ne put approfondir plus son examen car les trois orcs étaient déjà sur lui. En voyant la mort de leur camarade, les orcs étaient devenus fous de colère. Ils attaquèrent en même temps Kurash qui dut se replier en se protégeant avec son bouclier. Kurash se méfiait car il ne voyait pas où était le chef. Le deuxième orc réussit à lui arracher son bouclier qui vola à quelques mètres. Le premier en profita pour assener un coup de masse d’arme sur l’épaule de Kurash qui émit un craquement sourd. La douleur lui vrilla l’épaule.
Kurash sentit comme un flottement, il tenta de lutter contre l’arrivée de la sensation. Il savait que s’il Le laissait monter, il ne pourrait plus se contrôler. Un coup d’épée mordit à nouveau son flanc blessé. Kurash tomba à terre. il lutta mais la poussée semblait inexorable…
Kra’at, le chef Orc regarda l’elfe à terre. Il n’était pas si fort tout compte fait. Il leva son épée pour le finir quand tout à coup un vent d’Ouest se mit à souffler. Il lui semblait entendre des cris d’agonie… Non ce devait être le vent, se dit Kra’at. Le ciel s’obscurcit et tout devint noir. La pluie se mit à tomber… un souffle froid passa dans le dos de l’Orc et il entendit son compagnon de droite s’affaler à terre… Kra’at sentit le danger venir, bien qu’il ait toujours sa bague d’invisibilité, dans le noir, il n’avait plus l’avantage. Il réussit à parer un coup de taille et rattaqua mais ne trouva que le vide. Il sentit un mouvement dans son dos. Il frappa rapidement, un coup d’estoc mortel. Il entendit un râle puis la créature s’avachit sur place, mourante. La pluie battait toujours mais les nuages permirent à quelques rais des lunes de venir éclairer le champ de bataille.
- AAAaaaaaaaahhh ! », cria Kra’at en se rendant compte qu’il venait de tuer son dernier compagnon avec sa propre épée, « Misérable elfe où es tu ?, où… es… tu… ? » Il regarda autour de lui et soudain le vit enfin : il était debout et ne semblait plus être le même… il ressentait comme de la peur en le voyant, il avait quelque chose d’indéfinissablement… terrifiant.
- Qui es tu vraiment ? », demanda Kra’at à l’elfe.
- Un simple voyageur égaré…, répondit Kurash qui se mit à entonner une incantation. L’orc attaqua l’elfe avant qu’il ne finisse son incantation. Il le voulait décapiter, en un large mouvement horizontal d’épée. Kurash para avec son sabre mais ce dernier se cassa et l’épée mordit le côté gauche du visage de l’elfe. Ce dernier sentit le sang couler. Emporté par son élan, l’orc dut laisser tomber le bout de son épée à terre mais il eut le temps de voir les yeux de Kurash. Ceux-ci n’étaient plus visible, derrière les paupières, les orbites étaient complètement noires, on ne pouvait plus voir ses iris…
- Il est temps maintenant de mourir, orc ! », dit Kurash.
- Avec quoi vas tu me tuer ? avec ton demi sabre, tu n’es déjà que l’ombre d’un vivant ! », dit Kra’at, se demandant ce que lui réservait cet être. Il l’attaqua. Il leva son épée et visa la tête mais déjà l’elfe était sur lui, il sentit quelque chose rentrer dans ses chairs sans comprendre… il tenta de repousser Kurash mais celui-ci revint à la charge et lui enfonça ses ongles dans l’aine puis remonta vers son cou qu’il mordit avec bestialité. L’orc tenta de s’en débarrasser mais l’elfe attaqua encore et encore, lui arrachait la chair, bout par bout… Il semblait déchainé, mu par une aura démoniaque… L’orc mourut dans d’horribles souffrances…
L’elfe se leva du tas sanguinolent et hurla sa fureur. Un cri glaçant. Puis, semblant calmé, il regarda la clairière.
- Petra no succubus ni EdenVald, Viens à moi ! » , dit il. Une succube naine de couleur noire tigrée de rouge apparut alors.
- Tu m’as appelé, oh… mmmh… tu as… » commença Petra.
- Silence !! », la coupa Kurash, « Aide moi, je…, je… sens… que j’ai utilisé trop d’énergie… » et il tomba sur les genoux.
- Tu es sûr que tu veux que je t’aide… tu connais le prix… » demanda la succube tout en se léchant les lèvres.
- Je le sais, aide moi, c’est tout ! », dit il énervé. Il regarda du côté de l’être diaphane, la proie des orcs en se demandant qui était cette jeune femme…
- Alors, embrasse moi », dit Petra avec un sourire carnassier…
** ** ** ** ** ** ** ** ** ** ** ** **
Le lendemain, il se réveilla avec de vives douleurs dans tout son corps mais vivant. Il regarda autour de lui, la jeune femme était partie mais ses traces étaient encore fraîches. Il se décida à les suivre. Il lui était difficile de continuer avec toutes ces blessures mais il était sûr qu’elle le conduirait à l’Ancien Peuple.
Il remonta les signes laissés jusqu’à un arbre millénaire devant une chute d’eau. Il était passé là plusieurs fois durant ses recherches mais n’avait rien trouvé. Il perdit sa trace dans l’eau.
- Que fais tu là étranger ? » demanda une voix virile. Kurash se retourna et vit un groupe de… d’être haut d’environ 1m50, tout poilus, une tête humanoïde, deux cornes dressées dessus, des oreilles pointues, deux yeux et un nez ressemblant au museau d’un mouton, leur corps était musclé. Bien qu’il y ait une ressemblance avec le type humanoïde, il y avait une grosse différence au niveau des membres inférieurs : ils étaient dotés de pattes de chèvres. C’était des Faunes !!!
- Je ne suis qu’un voyageur égaré… », répondit il d’une voix lasse.
- Qui es tu vraiment ?, ne nous mens pas, nous avons bien vu que tu suivais Neerl !, tu voulais la capturer, c’est ça ! » dit celui qui semblait le chef tout en serrant sa dague de combat.
- Ecoutez, vous voyez dans quel état je suis, je ne suis pas une menace, je ne suis qu’un pauvre voyageur… je ne sais même pas qui vous êtes… »dit Kurash qui se mit assis, fatigué par la recherche de la dénommée Neerl.
- Pourquoi es tu là ?, les orcs sont ils tes hommes ? » continua le chef.
- Non, non, c’est eux qui m’ont mis dans cet état… vous savez… je ne vous veux aucun mal… je ne suis qu’un curieux voyageur mais visiblement je ne suis pas réellement chanceux, il faut croire… » répondit L’elfe. Le faune sembla réfléchir.
- et d’où viens tu ? » demanda t il enfin.
- Je viens de Glorfindal, la cité rayonnante des Elfes. »dit Kurash qui s’aperçut que le faune semblait excité.
- Et, tu peux nous dire où est cette cité ? » demanda t il.
- Oui, je peux même vous y emmener, » dit Kurash en souriant, « est ce que j’ai passé l’examen ?, qui êtes vous ? »
- mmmh, nous sommes le peuple d’Alvn Meass, tu dois encore voir les femmes… » dit-il, et apparurent des dryades sortant de l’eau dont Neerl. Elle était donc une dryade, il n’avait pas remarqué que ses cheveux étaient verts dans l’obscurité. Maintenant qu’il la voyait à la lumière du jour il la trouva resplendissante.
- Ton cœur est sombre », commença celle qui semblait la plus vieille, « approche toi… » Elle Toucha Kurash et se mit à marmonner puis :
« Je vois… je vois le Prince Noir :
Tout a brûlé... son coeur, sa tombe...
tout a été détruit par l'Empereur...
les yeux noirs de colère et non de peur,
il fixe le temple qui tombe...
plus rien ne semble le rattacher
à ce qui fut autrefois...
le temple de la joie...
il ne veut plus du tout rechercher
ce que peut-être sa mission...
il voit sa trahison...
l'Empereur l'a initié...
Il lui a donné le pouvoir...
Il le veut sournois, rusé...
mais il reconnaît son histoire...
il revoit ses erreurs...
il revoit ses rancoeurs...
il voit ce qu'il est maintenant...
et ne plus être comme avant,
ne plus pouvoir revenir,
c'est ce qui le fait souffrir...
Admettre qu'il est le prince noir,
son instinct refaisant surface
en laissant sur lui une trace
plus profonde chaque soir... »
Elle sembla souffler puis reprit :
« ton cœur est bien sombre, Elfe, mais je sens que nous pouvons te faire confiance pour nous amener sans encombre à Glarfn Inindil … »
- Je m’appelle Cypre » dit celui qui semblait être le chef des faunes en tendant la main. « tu viens d’être officiellement accepté par la Doyenne.
Kurash prit la main tendue mais se demanda comment la Doyenne avait pu voir tant de choses...
Un peu plus tard, Cypre expliqua à Kurash l’histoire de son peuple :
- il y a des siècles, il y eut une scission entre les Alvn, certains prônaient le retour à la nature alors que d’autres voulaient s’ouvrir au monde et à la magie. Les Alvn pro-nature, partirent de Glarfn Inindil pour revenir dans les forêts ancestrales. Les Alvn homme développèrent des affinités avec l’élément de la terre et notamment les arbres alors que les Alvn femme se focalisèrent sur l’élément aqueux… Mais depuis quelques années, des groupes armés sanguinaires se sont mis à investir et détruire progressivement notre forêt. Nous avons décidé de revenir à Glarfn Inindil avant de nous faire tous massacrer… »
Kurash promit à Cypre de l’amener jusqu’à la cité.
Le lendemain, la troupe prit le chemin de Glorfindal. En traversant la forêt, Kurash se rendit compte qu’il n’arrivait pas à voir tous les Alvns, ils avaient une capacité de camouflage extraordinaire. Ils arrivèrent à l’orée de la forêt des Silences.
Tout à coup, un cri guerrier se fit entendre : « Attaque ! » Une horde de trolls guerriers arriva sur eux. Kurash se dit que c’était la fin… mais ne voulant faillir à sa tâche, il prit en main ses deux dagues et se prépara au choc. Il remarqua alors qu’il était seul. Tous les Alvns avaient disparu.
Les trolls continuèrent à attaquer mais ne voyant plus qu’un elfe, il se dirigèrent vers lui. Kurash sentit que sa dernière heure était arrivée quand il vit un arbre bouger. Kurash n’en crut pas ses yeux. La forêt semblait se mettre en mouvement.
Les premiers trolls furent surpris par l’attaque des chênes, puis une bataille rangée eut lieu entre les arbres et les trolls. Le bois contre l’acier. Kurash se mit de la partie. Mais les trolls bien que lourdement armés ne purent endigué l’attaque des arbres qui les poussèrent vers les marais. Ces marais se mirent eux aussi à prendre vie : des jets d’eau partirent vers les troupes ennemis. En chemin, elles se changèrent en glace et transpercèrent les agresseurs.
Bientôt le champ de bataille ne compta plus aucun troll vivant. Les arbres reprirent alors leur place et en sortirent les faunes. De même, les dryades sortirent du marais. Kurash resta un moment interloqué. Il avait été impressionné par la force de frappe de ce petit peuple qui semblait si inoffensif… Comme disait Enkidu, il ne faut jamais se fier aux apparences. Il les guida vers la cité elfe avec une certaine fierté…
Auteur | | mimring |
Race | | Altruyos |
Nom pour le vote | | mimring 2 |
"
Eeeeet de uuuuuune !
Eeeeet de deeeeeux !
Eeeeet de...Eeeeeh !!"
Kerridian venait de saisir le tonneau à deux mains et le vidait à pleines gorgées devant les regards amusés des clients de la taverne. Messir Lucius, perché sur ses courtes jambes de nain, prend son air offensé en croisant les bras et fronçant les sourcils."
Bah j'ai soif moi ^^"
souffle Kerridian entre deux ingurgitations."
Pfff ben notre concours de bière tombe à l'eau-
Ou plutot à la bière Héhé-
Hooo épargne moi tes blagues vaseuses..."
Kerridian dépose le fût sur la table à laquelle il est accoudé et retrouve une respiration régulière après quelques minutes."
Bon, j'ai gagné le concours -
Hé ! Tu rêves ! T'as triché !-
Bah non j'ai bu plus de bière que toi héhé."
Le nain offusqué attrappe un autre baril du délicieux alcool et l'engloutit d'un trait."
Maintenant j'ai 1 tonneau + 3 bière alors que tu n'as avalé qu'un petit fût.-
Oh bah si tu le prends comme ça... Tavernier, trois autres litres de bières s'il vous plait !"
Il hésite un instant et rajoute : "
Avec une petite rondelle de citron accrochée sur le bord du récipient, pour faire joli ^^"
Messir Lucius s'esclaffe à grand éclat. Kerridian se retourne vers lui et lui dit doucement : "
Tu sais, moi je ne suis pas comme toi. Tu es petit et tu as donc un petit ventre qui peut contenir quelques centilitres maximum. Moi je suis un Altruyo, je vis dans la bière depuis ma plus tendre enfance... Regarde un peu."
Il débouchonne les trois fût alignés et engouffre leur contenu en quelques minutes."
Tu v...Tu v... Tu vooyees ? *hic*
Je me leeeeeeeeees enfi *hic*
llle à l'aaiseeuh *hic*"
Le nain soupire."
Et qui sait qui doit le raccompagner dans son lit après qu'il ait régurgité le petit Altruyo ? C'est bibi.... Pffff quand est-ce tu comprendras que l'alcool, ça affecte l'esprit ? Si tu bois trop, les dieux te jalousent et te mettent dans un état second. Allez, viens...-
Maaaiiis J'mmeuuu seens Bi... *hic*
Biiiien ! Tav... Tavernniiiier, *hic*
une autttre S'iiil te pl... *hic* plaiiit !-
Nan nan nan t'as gagné ton défi t'as gagné ton défi... Allez on rentre."
Lucius lance un regard agressif au tavernier lui indiquant de ramener la bière qu'il se hâtait d'apporter et aide l'Altruyo à marcher jusqu'à la sortie."
Hep hep hep ! Jeunes gens, vous ne comptez pas partir sans payer dites donc ?"
Lança le tavernier."
Raaah Zuuuteuh'... Enfin je veux dire..."
Le nain chuchotte à Kerridian : "
Eyh ça a pas marché... tu peux arrêter de simuler et te préparer à...-
A quoi ?-
Allez je veux voir vos pièces d'or !-
...à courrriiiir !!! Fonce !!!"
Les deux compères se précipitent sur la porte débouchant sur l'aallée pricipale de Degolburg. Ils se dirigent à vive allure vers les jardins, entendant encore les cris acharnés du tavernier qui leur courait d'après avec un grand hachoir."
Tu crois qu'il nous a repéré ?" murmura Lucius
"
Nan je pense p...-
HHHAAA VOUS VOILA ! BANDES D'ASTICOTS JE VAIS VOUS DONNER UNE BONNE CORRECTION !" dit le tavernier en surgissant derrière eux.
"Ok j'ai rien dit... Bon et bien puisque vous insistez. Lucius, tiens moi ma cape s'il te plait."
Les deux compagnons sortent du buisson et Kerridian accompagne son adversaire dans une clairière ensoleillée pour s'affronter.
Le Tavernier dégaine deux petite dagues argentées et les fais tornoyer entre ses longs doigts épais et poilus. Il hôte son tablier et regarde fixement son adversaire. L'altruyo, torse et pieds nus, se tient droit, sans arme, ses bras longeant les courbes de son corps. Il baisse la tête en direction du sol et ferme les yeux. Son ennemi fonce droit sur lui en faisant de grandes foulées bruyantes. Au dernier moment il lève ses deux dagues au dessus de son crâne et les projette sur Kerridian. Celui-ci mumure une incantation et un aura rouge se met à flamboyer autour de lui. Sans tentative de parade, il se prend les deux armes du tavernier dans le pectoraux gauche et l'épaule droite. Le tavernier le regarde avec des yeux ronds, sans bouger, attendant de voir la réaction de l'altruyo. Ce dernier retire calmement les dagues. Il les fait tournoyer dans la paume de ses mains et se les replante ailleurs dans sa chair. Après quelques mutilations, son corps était complètement ensanglanté et son aura brillait de milles feux. Le tavernier était ébahi devant ce spectacle morbide. Après quelques secondes de silence pesant, l'altruyo s'avance et jette les dagues au pied de son adversaire. Il le dévisage du regard avant de crier : "
JeeerDhaaa' !! "
Une énorme boule d'énergie rayonnante fonce droit sur le tavernier et provoque la destruction de tout ce qui était proche de celui-ci à trois mètres à la ronde. Il se relève avec beaucoup de mal et lance : ça tu vas le payer !!Il dessine de grande courbes dans le vide et dans un éclair vert apparait un sanglier spectral au regard feroce. La bête charge Kerridien en renaclant. L'altruyo tombe à genoux, le regard tourné vers le sol. Le sanglier se rapproche à une vitesse folle, un flux de poussière le poursuivant, sous l'oeil glorieux du tavernier. Quand il est à quelques centimètres du nez de Kerridian, celui-ci relève le visage d'un coup sec, les yeux brillants d'une extrême rougeur. Le sanglier s'arrête net et s'effondre avant de disparaitre en une poussière verdoyante. L'altruyo voit ses blessures se refermer, satisfait du drain de vie qu'il venait d'exercer. Il se redresse sous les yeux horrifiés du tavernier et hurle à pleins poumons : "
Sulllfffaaaaa' !!"
Une blessure profonde s'ouvre dans les entrailles de l'Altruyo et un rayon sanglant en jaillit, tournoyant dans les airs. La blessure se referme et l'altruyo retombe à genoux, voyant son sang virevolter devant lui. Il pointe le tavernier qui prenait la fuite du doigt. Le sang fonce sur la cible ordonnée en luminant de toutes parts. Le flux sanguin se transforme en énergie pure qui s'abbat de toute sa puissance sur l'homme terrifié. Des éclairs traversent la clairière et s'en émanent comme si un orage avait pris naissance sous le sol. Les arbres s'affolent, leurs feuilles virevoltant dans tous les sens. Une fois que l'énergie magique qui déferlait dans le petit bois cesse, Lucius sort d'un buisson plein de terre et de poussière, tel un homme des bois, les feuilles et brindilles décorant sa barbe épaisse."
Hum... la prochaine fois évite de faire ce genre de coup... maintennant je vais devoir prendre la pire chose au monde : un bain..."
L'altruyo se relève et souffle : "
T'en as fait quoi de ma cape ?-
Elle s'est envolée quand tu as lancé ta dernière attaque. Je crois qu'elle a atterit dans le lac...-
Roooh je peux vraiment pas compter sur toi !"
Les deux compères se fixent et après quelques secondes silencieuses, ils éclatent de rire.
"
allez, viens, on a un concours de bière à terminer héhé !-
Oui mais on va dans quelle taverne ? Tu as titillé le dernier tavernier qu'on a croisé ^^ tu te souviens ? c'était y a à peine deux minutes.-
Ah... Ben il devait pas être très fort ça m'a pas marqué. Bon, on va chercher une autre taverne alors ^^"
Auteur | | Barkleys |
Race | | Nanoelfes d'Heryclats |
Nom pour le vote | | Barkleys |
Komodaei, Estoran 24, 1611 ; ce jour, jamais Blacksquadron, ni Barkleys ne l’oublieront…
C’était une chaude journée, quand Barkleys, en quête de monstres sanguinolents dans la foret de Quexelgrag ;fît une halte forcée dans l’antre de Ramius.
En désespoir de cause, le sir commença sa longue et pénible rééducation ; quand lors d’une pause, il se mît à causer au souverain des lieux.
‘’ et bien sir, ta résistance est mise à rude épreuve ; crois tu sortir d’ici facilement ? ‘’
‘’ Oh non , chers souverain, mais j’avoue avoir l’esprit perturbé en ce moment. ‘’
‘’ Ah bon ? ; et pourquoi ? ‘’
Barkleys, un peu surpris de l’attention toute nouvelle de ramius, répondit : ‘’ Et bien en fait, l’autre jour , dans la foret , je suis tombé sur lonestrideer et sa troupe de voleur ; après m’en être débarrassé, je me mît à fouiller les dépouilles ; heu ; enfin ; les corps ; ouais bon, je l’ai tués quoi… et j’ai trouvé sur l’un deux un parchemin écrit dans un vieux dialecte ; après mainte recherche , je suis parvenu à le déchiffrer. ‘’
Ramius, fît une moue curieuse et exprima sa volonté d’en savoir plus.
Barkleys ne savait pas s’il pouvait lui faire confiance, mais avait –il le choix ?
Ce parchemin racontait l’histoire d’un peuple ancien, les ‘’ nanoelfes d’ Heryclats ‘’ sorte de croisement en tre un nain, et un elfe ; qui vivrait caché dans un recoin de l’univers lldv.
Ramius, après avoir entendu ce récit, se mît à pouffer de rire ; ‘’ oh ce n’est que ça, et tu voudrais connaître les secrets de leurs pouvoirs démentiels ?
Barkleys se dit qu’à aucun moment, il n’avait parlé de cela, il comprit que Ramius en savait beaucoup plus, comme ce fût déjà souvent le cas.
‘’ tiens prends cette carte, et surtout entraîne toi, car ton périple risque de ne pas être de tout repos !!!
De retour sur les terres de Quexelgrag ; Barkleys se mît en tête de découvrir ce peuple coûte que coûte, et le hasard fît que Blacksquadron l’accompagna.
De fait, le légionnaire présent à la capitale, entendit des bruits concernant une expédition menée par barkleys ; son sang d’aventurier guida ses pas, et il accepta l’enrôlement dans cette aventure risquée.
Leurs route fût parsemée d’embûche ; toutes plus mystérieuses, les une que les autres ; comme cette rencontre avec une manticore gigantesque.
Alors que la nuit tombé, Blacksquadron eut son attention attirée par un bruit sourd provenant du bout du chemin qu’ils était en train d’emprunter ; l’épaisse végétation rendait leurs mouvements très pénible, mais prenant leur courage à deux mains, ils continuaient d’avancer en direction du bruit nhorrible.
Quand soudain, une bête énorme fît son apparition ; barkleys eut le réflexe de bondir en arrière ; il n’en fût pas de même pour Blacksquadron ; qui ne reculant devant rien, se mît à dégainer son épée.
‘’ Viens par ici, nom de nom !!! ‘’ cria barkleys, mais le légionnaire crût bon de ne rien entendre ; et partis à l’assaut de la féroce manticore.
Rapidement ; barkleys vint en aide au téméraire guerrier ; invoquant un sort de’’ siphon de vie ‘’ ; la bête s’écroula de tout son long aux pieds de Blacksquadron.
S’en suivit un festin de roi pour nos deux compères, au menu, manticore rôtie façon du chef…
Après leur nuit de sommeil bien méritée, ils repartirent à l’assaut du mont ‘’ Harountazief ‘’
‘’ drôle de montagne ‘’ dit blacksquadron .
En effet, cette montagne ressemblait terriblement à la tête d’un dragon, dont on aurait ôté les yeux, sa cime n’était point visible tant elle était haute.
Il fallut plusieurs jours de marche pour enfin distinguer un semblant de sommet ; quand soudain ‘’ Regarde sur la droite ‘’ hurla Barkleys .
‘’ on dirait des dolmens ‘’ répondit le légionnaire.
S’approchant des pierres, les deux guerriers comprirent vite l’importance de celle-ci.
La brume épaisse, empêchait nos guerriers de distinguer le danger qui s’approchait d’eux…
Barkleys pensait en voyant ces pierres à Stonehendge ; cet endroit mythique où si souvent il avait nargué les dieux, où si souvent , il avait reçu d’eux , un peu de leur magie…
‘’ je me sens tout… bizarre ‘’ s’écria Blacksquadron
Barkleys ressentait la même chose, quand soudain ; de terribles coups venus de nulle part les obligèrent à courber l’échine.
Le noir obscurcit un peu plus leur vision des choses, Barkleys comprends que la fin est proche, une fois, dix fois, ils se relèvent, retombant de suite sous les impacts terribles.
Maintes fois Barkleys utilisa la magie, sort de siphon de vie, poings de la terre…
Jamais il n’avait combattu tel guerrier ; et pourtant, ils semblait si frêles ; de petite taille, mais d’une beauté hallucinantes, et muni d’une force prodigieuse…
Mais nos deux amis, ne lâchèrent point prise, et parvinrent au pris d’un effort surhumain, à prendre le dessus, quand soudain une voix s’éleva ; ‘’ Assez !!! ‘’
Une femme, de ressemblant curieusement à un elfe, s’approcha, ‘’ que voulez –vous ? ‘’
Barkleys décida de jouer la franchise ; et raconta don histoire…
‘’ ainsi, vous venez de LLDV ? ‘’
‘’ nous étions aussi de ce monde, mais la reine des fée, n’a pas supporté notre amour ‘’
De fait, Anastacia raconta, que lorsque elle avait rencontré Titon le nain, leur amour fût plus fort que tout, mais ne fût jamais accepté par la communauté…
Ils décidèrent de s’expatrier sur cette montagne, et créer les Héryclats…
‘’ ceux là, sont notre descendance ‘’ exprima Titon
‘’ Notre rêve, revenir parmi vous ‘’
Barkleys compris alors , son ultime but dans la vie… aider les Heryclats à retrouver leur place…
Auteur | | littlesorciere |
Race | | Spectres |
Nom pour le vote | | littlesorciere |
J’ouvre les yeux, le soleil commence à se lever. Après avoir lutter contre l’envie de me rendormir, je décide de me mettre debout. Je passe dans la salle de bain pour me rafraîchir et une fois habillée, je descends dans salle commune de mon clan pour y prendre mon petit déjeuné en compagnie de mes amis. Une fois le repas avalé, tous part à leurs occupations, certains dans la forêt pour y tuer des créatures, d’autres vont tenter de terrasser le dragon vert. De mon côté j’opte pour la forêt. Les combats s’enchaînent bien mais certains ennemis me blessent et je décide de revenir à Degolburg pour me soigner.
En arrivant, j’aperçois un énorme nuage noir qui tournoie au dessus du village. A cause de la pénombre inhabituelle, les habitants ont fermé leurs échoppes et se sont cloîtrés chez eux. Seuls les guerriers sont au centre de la place principale. Ils semblent préoccupés. L’ambiance est pesante. Je m’approche, retrouve certains membres de mon clan et demande des explications sur le phénomène. Personne ne comprend et on décide de patrouiller pour en trouver l’origine.
Le brouillard enveloppe comme un voile les rues du village. Les guerriers sont encore visibles mais ressemblent à des ombres. Le brouillard s'épaissit au fur et mesure que je m'approche du cimetière. Je serre mon Bâton de cristal et prend une grande inspiration pour essayer d’évacuer l’inquiétude qui s’empare de moi. Quelque chose me frôle le bras. Je me retourne, personne. Voilà les grilles. Des ombres avancent, je tente de savoir qui cela peut être. Impossible de voir dans ce brouillard. Je vais dans leur direction. Encore un frôlement. Je prends la décision de revenir sur la place du village pour voir les autres guerriers et demander si eux aussi ont eu la même sensation que moi. La panique a gagné quelques combattants, mais les autres sont bien décidés à trouver d’où vient ce phénomène. J’explique que vers le cimetière des évènements étranges se passent et qu’il faudrait aller jeter un coup d’œil. Le groupe part d’un pas décidé. Une fois dans le cimetière, quelques uns choisissent d’aller voir le mausolée et je me joints à ceux qui restent pour explorer les allées. Des choses rôdent, on les sent passer à coté de nous, reste à savoir ce que c’est. Une des guerrières pousse la dalle d’une tombe à moitié ouverte. Le brouillard se désépaissit et on distingue maintenant ce que sont ces choses : des spectres. Ils nous regardent avec leurs yeux rouges, ils ont que la peau sur les os mais leurs mains sont dotées de griffes acérées. Leurs linceuls grisâtres et abîmés par le temps, flottent dans l’air, on pourrait croire qu’ils volent. Tout d’un coup, ils poussent des cris tellement aigus que nous mettons nos mains sur nos oreilles. Mais que nous veulent-ils ?
Auteur | | Gwathra |
Race | | Vampires |
Nom pour le vote | | Gwathra |
La rumeur se répand, tel un frisson. Comme un poison, elle s’infiltre.
Un troupeau, retrouvé au matin. Tous les bovins, blêmes, inertes. Sans vie. Les yeux écarquillés par l’effroi. Aucune trace de lutte.
Des questions sur toutes les lèvres. Sans aucune réponse. On chuchote. Personne n’ose évoquer à voix haute la nuit précédente. La peur que les mots deviennent réalité. On jette des coups d’œil inquiets. Les enfants s’agrippent aux jupes de leur mère. Les vieilles prient en silence. Des souvenirs ressurgissant de l’oubli. Les anciens se souviennent.
A l’horizon, le soleil décline lentement. Le ciel se teinte d’une couleur rouge. Les gens se pressent dans les rues de la capitale. Certains rejoignent rapidement leur logis. D’autres vont se réfugier à l’auberge. Peu à peu les rues se vident. On ferme les volets. On bloque les portes. Les ombres s’allongent. Un raz de marée d’obscurité déferle sur la ville.
Le silence.
La lune observe, impassible, ronde, tel un œil sans paupière. De sa lumière blafarde, elle éclaire. Elle sait. Elle a vu. Tout vu.
Dans la forêt, aucun bruit. Les animaux se terrent dans leur tanière. Leur instinct les empêche de sortir. Survivre, jusqu’au matin. Attendre que les ténèbres se dissipent. Un seul espoir : l’aube. Le vent se lève. Les feuillent tremblent. Un envol, un bruissement d’ailes traverse le bois, brisant le silence.
Soudain, un cri, inhumain.
Dans les habitations, les dormeurs se réveillent. Ceux qui étaient éveillés frémissent. Les cœurs s’accélèrent. La peur, dans le ventre de chacun. On se recroqueville au fond de son lit. Le désespoir s’insinue dans chaque maison. L’air devient glacial. La nuit s’obscurcit davantage. Les ténèbres naissent, grandissent, engloutissant tout.
Sur la place de Degolburg, une ombre s’allonge, plus noire que l’obscurité. Une silhouette se détache, s’avance, seule, d’un pas tranquille. Sa longue cape d’ébène caresse les pavés froids. Elle relève la tête vers la lune. Sa capuche tombe sur ses épaules, dévoilant à l’astre sa face de marbre blanc. Une lueur funeste étincelle dans son regard. Ses lèvres s’étirent en un sourire, et apparaissent deux longues canines.
Les vampires arrivent…